Je m’étais donc inscris, un samedi après-midi, sur un site de rencontre gay, spécialisé dans la rencontre beur-blacks. C’est avec excitation que je créé donc un compte, mis des photos de moi et une petite annonce :
Je cherche un Homme, un vrai, arabe ou black, j’aime me sentir lope. Je suis du 93, si t’es intéressé n’hésite pas.
Il ne fallu que quelques heures pour avoir les premières réponses. C’est ainsi que j’eu quelques plans cul, sans plus. Mais j’en voulais plus, je voulais un mec pour du sérieux à l’image de Moussa et Nassim, je veux dire, mentalement et aussi et surtout, physiquement et sexuellement.
Quelques mois après m’y être inscrit, je reçois un message d’un certain « monsterzeb » :
Yep, t’aime le zob toi je m’en doutais vu comment tu me matais moi et les autres. Tite pute.
Je ne comprenais pas, je ne savais quoi répondre. J’étais partagé entre l’envie de savoir qu’il était et la craindre. Je savais qu’être découvert signifiait pour moi le début d’une véritable servitude. J’avais lu, sur internet, le sort réservé au gays dans les cité.
Le week-end passa, et plus rien. C’est donc tranquillement que le lundi, je me rendis au lycée. J’arrive dans ma classe, je dis bonjour à mes amis et tout le monde. Puis vint le cours de sport, mon moment préférer pour admirer mes camarades de classe en calçons. Ce jour là, sur le banc devant moi se trouvent Nassim et Moussa en train de se changer, j’admire alors en même temps les deux plus gros « paquets » de la classe. Nous sortons tous en même temps dans le gymnase mais j’oublie un crayon, je retourne donc dans le vestiaire et en profite donc pour sentir, sniffer, les jeans des deux Hommes à la braguette. Je sens une délicieuse odeur masculine comme j’aime mais je fais malencontreusement tomber mon crayon par terre. En fait, celui-ci est tombé dans le sac à Nassim. En mettant ma main dedans pour le récupérer, je sens une vibration, c’est son portable. Indiscrètement, je regarde et constate qu’un certain Mohammed lui écris « tu feras tourner ?», en même temps, je réalise qu’il s’agit d’une réponse à un message que Nassim lui avait envoyé avec mes photos. C’était donc lui, l’homme qui m’avait tan fait fantasmer savait tour. Mais que faisait-il là ? Inquiet, je me précipitai dans le gymnase pour rattraper les autres, sous les regards de la bande à Moussa, Nassim ricane :
Tiens une demoiselle.